Chapitre 13 - Kaichou wa maid sama

Et voilà le chapitre 13 mes petits loups ! 
Merci de continuer à mes suivre et merci pour vos messages. 

Plein de bisous et à très vite pour le 14 :3 

 

+ 2 mois plus tard +


PV Misaki }

Le temps filait à une allure incroyable. Le printemps avait laissé place aux agréables rayons du soleil d'été. Les cours dans tout ça ? Je n’avais pas eu à m’en soucier, car les grandes vacances avaient débuté tout juste après mon très mauvais épisode chez le nouveau monsieur Wheeler. Je voudrais d’ailleurs éviter d’en parler, pour l’instant. J’avais profité de ses longues vacances pour me changer les idées et avait décidé de rendre à ma tante, où ma mère et ma sœur avaient élu domicile. Elles étaient en pleine forme, et Suzuna n'avait eu aucun mal à trouver de nouvelles amies, et de nouveau magasines auquel elle pourrait s'inscrire et gagner des prix, certes parfois sans aucune valeur, mais tout de même très utiles. Maman avait d’ailleurs l'air radieuse. Plus radieuse qu’elle ne l’avait jamais été. Il fallait avouer qu’elle ne se dépensait plus au travail pour rembourser les dettes de mon père. Quand les huissiers avaient saisi la maison, toutes les dettes avaient été réglés avec les biens personnels revendus. Cela avait été un grand choc pour ma mère, elle avait tout de même perdu tous ces biens, tous ce qu’elle avait difficilement réussi à acquérir tout au long de sa vie. Mais heureusement, le drame semblait bien loin derrière elle à présent et cela me rassura. Elle semblait croquer à nouveau la vie à pleine dents. La conversation à table tourna plusieurs fois autour de mon soi-disant petit ami, mais j’évitais tant bien que mal de répondre. A force, elles avaient toutes trois compris qu’il valait mieux ne plus jamais évoquer le nom d’Usui, ni même essayer de m’en parler. Heureusement pour moi… C’était bien trop frais, bien trop douloureux de s’en rappeler.

 

La matinée semblait radieuse. Les oiseux gazouillaient joyeusement, alors que les premiers rayons du soleil traversaient les fins rideaux en soie d’une des chambres d’hôtes. Ils caressèrent mon visage, réchauffant agréablement ma peau. J’ouvris un œil sans aucune difficulté et sortit de mon sommeil reposant en m’étirant délicatement. Cela faisait longtemps que je n’avais pas aussi bien dormi et les cauchemars semblaient avoir disparus, en tout cas pour un moment. Je repoussais la fine couverture qui m’avait protégé durant la nuit et me levais sans attendre. À Okinawa, l’une des plus belles iles Japonaises, connue pour son tourisme et ses magnifiques plages de sable fin, le temps était splendide. Et rien que pour cela, ce serait une honte de rester au lit. Je jalousais ma sœur et ma mère qui pouvaient profiter de ce climat tous les jours, sans parler de ces paysages enivrants. Ma tante tenait une auberge très connue des environs. L’afflux touristique était au plus haut en cette période vacancières et pourtant aucun client n’avait encore réserver de chambre. En temps normal, l’auberge aurait déjà été assaillie par les touriste européens et le travail coulerait à flot entre ses quatre murs, mais soit. Peu importe. Je tirais les rideaux de la chambre afin d’éclairer totalement la pièce et arrangeait la couverture correctement sur le futon, installé à ras du sol. Je passais rapidement sous la douche, me préparant pour une autre journée de vacance palpitante.

 

Arrivée à la cuisine commune de l’auberge, je découvris ma sœur et ma tante autour de la table, prenant leur petit déjeuner aux aurores. Je déposais un rapide baiser sur leur joue avant de m’installer à leur côté. Elles discutaient paisiblement comme à leur habitude et ma tante ne tarda pas à se lever pour m’apporter un grand bol de riz encore chaud et un plat d’omelette. Elle aimait prendre soin de nous et il était hors de question de passer à côté des traditions de son auberge. Le matin était primordial et il était important de manger quelque chose de consistant pour bien débuter la journée. Je séparais mes baguettes, la remerciant chaleureusement avant de m’attaquer à mon bol avec appétit. Tante Akano avait toujours été un fin cordon bleu par ailleurs.


Alors qu'allez-vous faire en cette magnifiques journée les filles ? demanda ma tante, s’installant à nouveau à sa place juste en face de Suzuna.

 

Je n’avais aucune idée du programme de la journée. Suzuna avait proposé de s’occuper de tout aujourd'hui, je l’avais donc laisser faire avec plaisir. C’était plaisant de ne rien faire parfois. J’haussais donc les épaules à la question de ma tante et me tournais vers Suzuna, la questionnant du regard. C’était plaisant certes, mais quelque peu troublant. Il était rare que je ne sois pas maitre de mes actions. Suzuna ne sembla pas s’offusque par les deux paires d’yeux qui la fixait. Elle termina son bol sans empressement et apporta une serviette blanche à ses lèvres pour s’essuyer.


Maman a dit que nous avions certaines choses à faire aujourd'hui, dit-elle remerciant ma tante poliment pour le repas.  À treize heures, onee-chan et moi iront chercher quelqu'un à l'aéroport et ensuite nous irons certainement nous promener au bord de la plage. Puis, nous serons de retour pour venir diner avec maman et tante Anako. 

 

Notre tante sourit et remplit à nouveau son bol de riz. 


C'est une bonne chose. Vous faites bien de profiter de cette agréable température, dit-elle d’un sourire tendre et affectif.

 

Anako, était notre tante au premier degré. C'était la sœur ainée de notre mère. Pour dire la vérité, nous ne la connaissions pas si bien que cela. Elle avait pour habitude de nous appeler à Noël et pour nos anniversaires respectifs, mais nous n’avions jamais eu l’occasion de la rencontrer. Maman nous avait expliquer qu’elle avait perdu tout contact avec sa famille lors de son mariage, un mariage d’ailleurs complètement raté. Je ne supportais pas d’en parler… mais soit, vous ne connaissez pas encore l’histoire, je ferais donc une entorse à cette promesse faite à moi-même. Minako, notre mère, était la plus jeune enfant de la famille Ayuzawa. Anako, sa sœur ainée de plus de huit ans, était une fille débrouillarde et n’avait pas sa langue dans sa poche. Maman, elle, était au contraire plutôt timide et avait énormément de mal à se faire des amis et ne parlons pas des relations amoureuses, elles étaient au point mort. Tout l’inverse de notre tante, qui elle, avait tous les hommes à ses pieds, dû à son caractère plutôt attirant pour la gente masculine. Mais elle ne se souciais d’aucun de ses prétendants, elle préférait de loin protéger sa petite sœur et jouer avec elle. Il fallait avouer que leurs parents n’étaient pas toujours présents pour elles et les petites avaient appris à se débrouiller seules, comptant l’une sur l’autre.  

 

Mais cette histoire prit une toute autre tournure quand ma mère eut à peu près mon âge. Elle rencontra un homme, qui devint plus tard notre père et partit vivre avec lui pensant avoir trouver le grand amour de sa vie. Sa relation idyllique avec cet homme pourtant plus âgé qu’elle de cinq ans dura quelques années. Elle donna naissance à deux filles, Suzuna et moi. Ensuite, je ne connais pas réellement l’histoire. Je sais simplement qu’il s’est enfui, laissant ma mère avec un nouveau née dans les bras et une petite fille âgée d’à peine six ans. Et pour couronner le tout, il laissa sa femme seule avec une dette s’élevant à plus trois millions de yens. Somme qui depuis lors n’avait cessé d’augmenter avec les intérêts. Vous vous demandez comment était la vie de maman avant sa rencontre avec notre père ? Nous n’en avions aucune idée. Mais avec Suzuna, nous étions sûres d’une chose, la famille de notre mère étaient surement aisée, vu le train de vie de notre tante Anako. Et par ailleurs, les parents de notre mère ne lui avaient jamais pardonner son erreur de jeunesse, Anako était la seule à avoir à nouveau ouvert les bras pour sa tendre petite sœur.

 

Le petit déjeuner terminé et la table débarrassée, j’accompagnais donc Suzuna à l’aéroport d’Okinawa. Heureusement pour nous, l’île n’était pas très grande, nous pouvions donc nous déplacez aisément à pied. Suivant docilement Suzuna, je me demandais qui pouvait être la personne que nous allions chercher. J’avais beau essayer de tirer les vers du nez de ma petite sœur, impossible de la faire avouer quoique ce soit. Je finissais donc par la suivre sans rien dire, un peu boudeuse à vrai dire. J’espérais simplement que cette rencontre ne serait pas désagréable…  Arrivées à l’aéroport, nous nous installâmes dans le hall, attendant patiemment sur les chaises peu confortables de la salle d’attente. Les touristes étaient monnaie courante autour de nous et je pris plaisir à les entendre parler dans leurs langues respectives. Il y avait de tous, de l’anglais, de l’allemand et même du français. Toutes ses tonalités différentes étaient réellement agréables à entendre. Suzuna me fit sursauter quand elle se redressa, le regard fixe sur le panneau des arrivés. Je dirigeais mon regard vers le même endroit et lisait les pays qui y défilaient, parfois japonais et parfois étrangers. Un seul endroit venait de changer :

 

Tokyo - Arrivée

 

N’importe qui pourrait arriver de Tokyo. Après tout, nous avions habité là-bas. Enfin… moi j’y habitais toujours, normalement. Je sentis mon ventre se tordre, alors que la bile me monta à la gorge. J’avais une vague idée de qui pourrait venir… Et cette idée ne me plaisait guère. Elle me rendait malade et sans m’en rendre compte, mon corps se mit à trembler de plus belle. J’emprisonnais mes mains l’une contre l’autre, essayant de rester stoïque. Faites que tout cela ne soit que le fruit de mon imagination… je vous en prie !


Misakiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !! 

 

J’entendis des pas au loin se rapprocher. Quelques secondes plus tard, quelqu’un se jeta sur moi d’une force inébranlable, me faisant tomber à la renverse. J’avais à peine eu le temps d’ouvrir les bras pour recueillir la personne qui se trouvait maintenant contre moi, aussi au sol. La bouille de la demoiselle aux cheveux bruns soyeux tira la langue en signe de pardon et se cramponna à nouveau à moi, frottant sa tête contre moi tel un chaton en manque d’attention. J’eus du mal à en croire mes propres yeux.


Sa...sakura ? demandais-je incrédule.

 

Sakura se releva et m’aida à en faire de même, tendant sa petite main vers moi. Elle tira un bon coup, me remettant sur mes jambes alors qu’elle s’excusait de s’être laisser aller à l’excès. Elle rougit, m’envoyant un sourire à en faire fondre l’antarctique.  Je regardais dans la direction d’où était parvenue Sakura et découvrit avec surprise et pourtant beaucoup de plaisir, Shizuko et Hinata. Ils étaient essoufflés à force de porter leur baguage en plus de ceux que Sakura avaient abandonnés en chemin pour venir me retrouver. Mais… que faisaient-ils ici ?


Ohayô Misaki-chan, m’envoya Shizuko de son naturel ton poli. 
*¹ 
Bonjour Misaki, rappliqua Hinata, enjoué comme à son habitude.

 

Je les saluais de la main, d’une manière assez ahurie pour l’avouer et Suzuna s’empressa de venir m’expliquer que tout ceci était une surprise pour me remonter le moral. Leur gentillesse me toucha et j’eus un mal fou à me retenir. J’étais soutenue, malgré tout ce qui c’était passer je n’étais pas seule. Je leur souris sincèrement avant de les prendre dans mes bras à tour de rôle. Il était rare pour moi de monter autant d’affection, mais cela me fit un bien fou et personne ne sembla s’en offusquer. Après un retour à l’auberge truffé de conversations animées et de nouveaux ragots, les nouveaux arrivants prirent le temps de s’installer dans leurs chambres. Je comprenais pourquoi tante Anako n’avait pas empli son auberge de clients. Avec nous tous, elle avait déjà beaucoup à faire. Et cette attention vis-à-vis de moi me toucha également. Ma tante perdait de l’argent avec un auberge vide et pourtant elle préférait accueillir mes amis gratuitement pour me faire plaisir. Mon cœur était empli de gratitude et de pensées positives.

 

L’après-midi se passa comme l’avait prédit Suzuna. Nous nous dirigeâmes tous vers la plage, profitant du beau temps pour bronzer et nous amusez comme des gamins. Cela me fit un bien fou et je compris à quel point j’avais été idiote, d’avoir laissé mes amis de côtés pour un idiot fini. Mais soit, je devais simplement rattraper le temps perdu. L’amour n’était pas éternel, l’amitié si. Je n’avais jamais autant ris qu’avec eux durant cet après-midi. Sakura avait, comme à son habitude, trouver le grand amour une bonne vingtaine de fois. Cette fille ne changerait jamais, toujours aussi mignonne et si innocente. Je tapotais sur sa tête, comme on le ferait avec un chiot affectif. J’adorais Sakura. Shizuko me fit également rire. Dans notre groupe, elle avait toujours été de grand conseil et savait aider son prochain comme nul autre. Elle était un peu comme la grande sœur de tout le monde, mais avait également son côté adorable et fragile. Elle sermonnait Sakura pour son comportement, trahissant son amusement par le sourire qu’elle abordait. Hinata, lui, m’avait achevé. Il avait passé son après-midi à faire le pitre, comme toujours et la partie de volley-ball eut presque raison de ma mort. Hinata avait à plusieurs reprises manger le sable en loupant ses rattrapages et mes côtés étaient si douloureuses à force de rire que j’en eus presque le souffle coupé. J’avais véritablement passer une excellente journée.

 

Le soir ne tarda pas et nous rentrâmes donc à l’auberge où tout le monde mit la main à la patte pour aider Anako à préparer le diner. Le menu ravis tout le monde, il fallait dire que personne ne pouvait résister à un barbecue à la belle étoile. Cette journée était vraiment la meilleure depuis longtemps. Enfin… du moins jusqu’à là…

PV Takumi 

 

Vacances d’été étaient synonyme de liberté non ? Alors pourquoi avais-je l’impression d’être un pauvre toutou en laisse ? Inori avait été des plus collante et avait même prit la liberté d’emménager avec moi sans même me demander mon avis. Sur le moment, je m’étais affolé, car je n’avais aucune nouvelle de Misaki et après tout, elle avait habité avec moi pendant un moment. Était-elle encore à la maison ? Si Inori avait le malheur de tomber sur elle… je n’avais aucune idée de ce qu’elle aurait pu lui faire. Mais fort heureusement, aucune trace de Misaki dans l’appartement. Ses habits avaient disparu, toutes ses affaires et même Sweet ne pointait pas le bout de son nez. J’avais simplement trouver le double des clefs sur la commode de l’entrée. C’était comme un point finale à tout ce qu’on avait vécu et cela me soulagea et me rendit triste à la fois. J’étais soulagé que cette folle d’Inori n’ait aucune information sur elle. Et pourtant je savais qu’être loin d’elle m’était fatal. Je mourrais à petit feu loin de celle qui me faisait réellement exister. C’était insupportable…


Mon Taku chéri, que penses-tu si nous partions en vacances ? me proposa Inori, tournant dans sa tenue telle une princesse de manga.

 

Inori était comme à son habitude, des plus élégante. Elle portait un bustier de couleur or, faisant ressortir son opulente poitrine à la perfection et avait paré cette tenue d’une minijupe en soie blanche. Aucun doute, elle aurait été nommée de suite pour un film pornographique. Et encore, j’étais gentil, je ne vous parlais pas de sa nuisette… m’en souvenir me procurent encore des cauchemars. Elle rentrait parfaitement dans la peau de son personnage et si elle voulait m’avoir ce n’était pas de cette façon, loin de là… Je soupirais, posant mon menton dans la paume de ma main, faisant office de porte tête et continuait de porter attention à sa conversation… ou pas du tout d’attention, comme ça vous chante. Cette femme me lassait, mais je ne pouvais absolument rien y faire. Elle était ma fiancée après tout et si je faisais un acte de travers, j’aurais à faire à mon père et cela ne me disait rien. Elle se tourna vers moi, un sourire éblouissant en bouche et vint poser un de ses soi-disant doux baiser sur mes lèvres. Des baisers non partagés, évidemment. Plutôt mourir que d’embrasser cette sangsue. Au début, elle avait boudé pendant plusieurs jours, sachant qu’au final elle ne pourrait jamais me mettre dans la pocher. Puis, elle avait fini par en avoir rien à faire. J’étais plutôt docile et ça même si elle n’arrivait pas à me mettre dans son lit. Tout ce qui lui importait après tout, c’était que je reste près d’elle et ça peu importe que je l’embrasse au pas. L’amour réciproque n’était pas inscrit dans le contrat. Tout ce qu’elle souhaitait c’était son titre d’épouse du grand Takumi Wheeler et bien entendu, avoir sa part des biens…

 

Pour la conversation d’avant, je n’avais eu le temps de rien dire. Elle m’embarqua avec elle vers l’aéroport où un jet privé nous attendait déjà. Et nous voilà partit pour des vacances en amoureux plus que diaboliques…

 

Je ne pus m’empêcher de soupirer pour la centième fois de la journée. Le temps était magnifique, certes et la plage envoutante, mais bon sang, je m’ennuyais à mourir. Je passais le plus clair de mon temps, étendu sur ma serviette tel un coquillage échoué et je zieutais l’horizon, espérant qu’un tsunami nous engloutisse : moi, ma tendre fiancée et cette réalité complétement stupide. Cette chère tendre fiancée semblait, elle, s’amusait énormément. Elle se pavanait dans son maillot de bain hors de prix et surtout provocant à souhait et je ne pus m’empêcher de me demander si elle était réellement japonaise. *² Je ne lui accordais aucun regard, soupirant à nouveau, posant ma tête entre mes bras croisé. Elle sembla pousser un cri de frustration face à mon manque d’intérêt pour elle. Elle grogna à nouveau avant de me lancer une phrase emplie de minauderies infondées, se trémoussant devant moi. Je savais pertinemment ce qu’elle essayait de faire. Elle pensait qu’en arrivant à m’avoir par les sentiments en dessous de la ceinture, elle réussirait à m’amadouer… Louper jeune fille. Elle finit par laisser tomber son cinéma et partit se baigner, profondément vexée.

 

PV Misaki }

Mais pourquoi ai-je tant la poisse ? Sur toutes les auberges, les hôtels de luxe et autres endroits où se poser de cette île, il fallait que ça tombe précisément ici ? Et pourquoi d'abord sur cette île ? Avec tout l’argent qu'ils avaient, ils auraient très bien pu aller à Madagascar, aux Antilles ou même à Guadeloupe. Mais non ... 

 

-- Flashback --


PV Narratrice } 

Alors qu'Inori boudait toujours Takumi pour son attitude qu’elle qualifiait de rustique, le ciel se mit à s'assombrirent laissant entendre aux touristes qu'une tempête allait très certainement éclater d'ici peu. Nos deux jeunes fiancés se précipitèrent alors de regrouper leurs affaires de plage et prirent la direction de la ville. Rapidement arrivés au centre-ville, Takumi remarqua avec effroi que sa fiancée n’avait aucune idée d’où se diriger. Il grogna de plus belle, remarquant aux entrées des hôtels aperçus que ceux-ci étaient déjà complets, dû à la grosse activité des périodes de vacances.


Ne me dis pas que tu n'as même pas réserver un hôtel !? grogna à nouveau Takumi, haussant la voix sur sa fiancée.

Bien sûr que non, répliqua-t-elle en croisant les bras, d’un air boudeur. Je pensais qu'on en trouverait un luxueux assez rapidement. Et puis, nous ne sommes pas n'importe qui, ils ont qu'à virer quelqu'un et nous prendre nous. 

 

La jeune fille rouge de honte prit la direction de l'hôtel le plus proche et resta un moment à l'intérieur, certainement pour négocier une chambre avec les réceptionnistes. Takumi, lui, resta dehors, adosser à un arbre soupirant que sa soi-disant fiancée soit aussi stupide. La pluie commençait à tomber à fine gouttes, avant de laisser place à une cadence plutôt forte, le laissant trempé jusqu’aux os. Il soupira à nouveau, il fallait dire que le temps concordait avec le fait qu’il trouvait ses vacances complétement pourries. Au moins, il s’accordait avec le temps. Il regarda les environs, étonné de voir comme le temps pouvait rendre un endroit si peuplé, désert d’un coup de baguette magique. Les gens s’étaient dépêcher de se mettre à l’abri. Il était le seul abruti seul sous la pluie. Enfin… pas totalement. Ses yeux furent attirés par la silhouette d’un chaton aux couleurs crème, étrangement il avait l’impression d’avoir déjà vu ce félin. Le matou le fixa de ses grands yeux vert et il essaya de l’interpeler, se mettant à sa hauteur. Le chaton ne prit pas le temps de lui accorder de l’attention et se redressa pour monter les marches d’un escalier en bois, quatre à quatre. Takumi le suivit du regard et tomba sur une pancarte mise en valeur : "Auberge du ciel bleu". 

 

Inori ne tarda pas à revenir, hurlant de plus belle contre l’injustice de ce monde. Elle posa sa tête contre l’épaule de son fiancé, hurlant à tout bout de champ. Les réceptionnistes de l’hôtel l’avaient surement envoyé bouler, comme quoi, l’argent n’achète pas tous. Takumi la repoussa, sans lui accorder un regard et grimpa les escaliers derrière le chaton, déjà hors de vue. Inori grogna mais se dépêcha de le suivre, avant de se rendre compte que ses valises étaient restées au même endroit. Elle lança un regard à Takumi, qui continua de grimper sans se soucier d’elle. Elle fit demi-tour et attrapa ses deux valises, avant de le suivre pour éviter de le perdre de vue. Elle grogna tout du long, indignée que son fiancé ne porte pas ses baguages. Ils arrivèrent rapidement en haut de la plus grande colline de l’île. Une énorme auberge en bois trônait devant eux et les faibles lumières de l’entrée leur firent comprendre qu’elle était en service. Ils étaient tous deux trempés et risquaient d’attraper une vilaine crève s’ils ne se changeait pas tous de suite. Et puis, ils n’avaient rien à perdre. Takumi toqua à la porte et la personne qui vint leur ouvrir était des plus… étonnante ?

 

 - Ohayô est une façon de dire Bonjour en japonais, entre amis. 

*² - Les japonais et surtout les japonaises issues d'une grande et noble famille sont normalement très pudiques vis à vis de leur corps. D'où la pique de Takumi vis à vis d'Inori. 

 


Écrire commentaire

Commentaires: 4
  • #1

    misa (dimanche, 09 octobre 2016 16:21)

    allez ! on se demande qui était cette personne.... #cpasMisaki ! *en train de pleurer de joie qu'ils se retrouve*

  • #2

    bubulle (mardi, 11 octobre 2016 19:20)

    La suite, la suiiiiiite! (c'est super ce que tu fais!!!)

  • #3

    misa (mardi, 25 octobre 2016 13:26)

    cc c pour te rassurer : moi je te suis toujours ! j'attends avec impatience la suite et j'espère qu'on l'aura !
    Bye Bye <3

  • #4

    Ayumi (mardi, 25 octobre 2016 21:44)

    Merci Misa, c'est adorable ❤
    J'ai bientôt fini la correction du prochain chapitre :3
    Vous l'aurez demain ou jeudi !
    Bisous bisous !