Chapitre 2 - Kaichou wa maid sama

Deux chapitres en deux jours. XD
Vous allez plus me voir pendant deux mois, non je rigole pas tapey ;_;

Voilà un joli petit chapitre bien changé surtout au niveau du dialogue Misaki/Takumi.
Oui mon truc était pas trop réaliste quoi, je devrais calmer mes phéromones avant d'écrire quoique ce soit x)
A bientôt pour le chapitre trois ! Bisouilles :3

{ PV Takumi } 

Bon... comme à mon habitude, les cours étaient passés à la trappe. Je n’avais aucune envie d’y aller et le beau temps me dissuadait encore plus de bouger. Je m’étais installé sur le toit du lycée afin de profiter des premiers rayons du soleil d’été. Le temps était idéal pour faire bronzette et puis, avec mon niveau scolaire je pouvais bien me permettre de louper un cours ou deux. Je profitais donc des trois premières heures de cours pour rattraper mes heures de sommeil manquées. Mais ça, c’est une autre histoire…

L’heure de la pause déjeunée arriva bien plus vite que je ne l’aurais prévue. La sonnerie me tira des bras de Morphée et je m’étirais de tout mon loin afin de faire craquer mes muscles endoloris. Je devrais penser à prendre un coussin ou un matelas gonflable la prochaine fois…

- Bande d’abrutis, venez ici immédiatement !

Tiens, tiens … Je penchais ma tête en avant afin de jeter un coup d’œil en direction de la cours du lycée. Misaki courait après une bande de garçons, ceux du club de basket si ma mémoire ne me joue pas de tours. Ils avaient essayé de me recruter en début d’année, mais à vrai dire tous les clubs avaient essayé donc je me trompais peut-être avec un autre. Le petit bout de femme n’eut aucun mal à rattraper les cinq garçons qui la dépassaient d’au moins deux têtes. Ils se firent grandement disputer comme à leur habitude car ils n’avaient pas rangé leur vestiaire et que les filles se plaignaient des mauvaises odeurs. Misaki avaient vraiment tendance à les surprotéger… Ils se prirent un bon savon pendant une bonne vingtaine de minutes et promirent de ranger le vestiaire le plus rapidement possible. Après tout, ils ne pouvaient rien contre le démon du lycée Seika. Cette femme était une vraie fureur, mais c’était ce qui me plaisait chez elle. J’étais le seul à savoir qu’elle avait ses côtés attachants et sensible, digne d’une vraie fille. Elle fit mine d’épousseter ses mains l’une contre l’autre et son regard croisa le mien pendant quelques secondes. Plusieurs émotions passèrent dans ses yeux, d’abord celle de la colère, digne de son rôle de présidente des élèves, contre moi le méchant et rebelle qui n’avait pas assisté au premiers cours de la journée. Puis quand je lui attribuais mon fameux sourire de dragueur avec un petit coucou de la main, elle finit par baisser la tête rouge de honte et fit comme si elle ne m’avait pas vu. Appelez moi sadique si vous le désirez, mais j’adorais la voir dans tous ses états. Elle était vraiment trop mignonne. Je me prélassais à nouveau sur le toit, sortant une sucette de ma poche que je fourrais rapidement dans ma bouche. Hors de question de bouger d’ici, et puis j’avais finis par venir en cours simplement pour la voir, le reste m’importait peu.

PV Misaki } 

Franchement... Ces garçons sont vraiment des créatures stupides. Ils ne sont pas capables de faire les choses par eux même. Les femmes ont toujours besoin derrière eux pour le leur rappeler, c’était pénible… C’est à se demander si ranger leur affaire les tueraient…. Enfin bon, au moins j’étais persuadée qu’ils le feraient maintenant. Et ça même si je passais à nouveau pour le démon de Sekai, peu importe j’avais l’habitude.

Je frottais mes mains l’une contre l’autre après avoir tiré les oreilles des cinq garçons et me retournais pour me rendre à nouveau dans l’enceinte du bâtiment. Mes yeux croisèrent ceux d’Usui qui poirotait du le toit. Il était là lui… Je lui avais pourtant déjà dis d’arrêter de sécher les cours… Et puis le toit était interdit d’accès. Comment avait-il fait pour s’y faufiler encore une fois ? Il me lança un sourire à faire fondre toutes les filles et m’adressa un coucou de la main. J’eus le réflexe de rompre le contact visuel de suite… maudites rougeurs… Il allait m’entendre… J’entrais en trombe dans l’établissement, me dirigeant vers les escaliers.

Ayuzawa, entendis-je au loin.
Je me retournais pour faire face à une jeune fille aux longs cheveux noirs émeraude. Elle portait une longue robe à froufrou blanche et son visage était aussi fin qu’une poupée de porcelaine. Seules les larmes qui coulaient de ses joues faisaient mauvaise impression dans toute cette splendeur. Mais je connaissais cette voixYukimura ? Le jeune homme, et oui vous avez bien entendu, acquiesça en entendant son prénom. Bon sang…


Yukimura est le vice-président du lycée. Il a toujours eu un visage très fin et une petite taille, ce qui fait de lui le jouet personnel des autres garçons de l’école. Le pauvre, il est pourtant l’un des seuls pour qui j’ai de la considération. C’est un jeune homme sérieux et certes un peu trop timide, mais c’est un brave gars. Je soupirais le regardant et le vit trembler les larmes aux yeux. 

Je soupirais peinée pour lui et posait une main compatissante sur son épaule. J’avais beau trouver les actions des garçons stupides, mais il est vrai qu’il était mignon comme çaJe m’occuperais d’eux plus tard Yukimura. 
Je vis le visage de Yukimura s’empourprer et il secoua la tête négativement. Non ce n’était pas pour ça… Je… Je me dirigeais déjà dans les escaliers sans faire attention à mon interlocuteur. Ayuzawa où vas-tu ? 
Je m’arrêtais à mi-chemin pour lui lancer un regard, afin de ne pas le froisser. Voir Usui.

- Faire des câlins en cachette ? Faites le en public, à votre stade ce n’est plus un secret pour personne.

Je fis demi-tour sur moi-même pour envoyer un regard noir à Kanô. C’est un ami proche de Yukimura, son protecteur en quelque sorte. Kanô avait une aversion pour les femmes et ne supportait pas de leur parler ou même de les voir. Ce dégout lui était vite passé en me côtoyant, aller savoir pourquoi d’ailleurs. Il prenait toujours un malin plaisir à dire des bêtises pas croyable sur moi et Usui. Lui qui se disait médium en plus… Ses prophéties étaient des foutaises oui ! Je repris mon ascension des escaliers quatre à quatre. Je n’avais pas le temps de me battre avec lui pour l’instant. J’ouvris la porte de la cage d’escalier donnant sur le toit à la volée et m’attendit à tomber nez à nez avec Usui… Mais rien…

Je croisais mes bras sur ma poitrine, tapotant du pied nerveusement, m’avait-il vu arriver ? Où a-t-il bien pu se mettre ?
Tu me cherches Kaichou ? Je vis une tête pendre de encadrement de la porte et  fit un bond en arrière.

Usui s’était penché en avant pour regarder dans la cage d’escalier et ses cheveux blond mi long retombait sur son visage d’une façon presque irréelle… Comment faisait-il pour toujours être à tomber alors qu’il était la tête à l’envers ? Il me lança un sourire enfantin et sauta de la structure de la cage d’escalier pour atterrir devant moi. Il mit ses mains dans les poches de son pantalon et resta planter devant moi sans rien dire, attendant simplement ma réaction… Ah oui, c’est vrai ! J’étais venue pour lui tirer les bretelles. Je pris mon air le plus sévère et pointait un doigt accusateur vers lui.

Usui, je t’ai pourtant déjà dis que le toit était interdit d’accès. Et puis, pourquoi est-ce que tu sèches encore les cours ?! le réprimandais-je. Je passais mes doigts sur mes tempes, mimant une fausse migraine. Et puis, comment as-tu fait pour venir ici alors que tout est fermé à double tours… Tu viens vraiment d’une autre planète ma parole… 

Il prit un air de chien battu et haussa les épaules, faisant tournoyer sa sucette dans sa bouche. Bon sang… il avait le don de m’énerver. Je soupirais fermant les yeux une seconde, il était exaspérant. Ces quelques secondes étaient suffisantes pour qu’il vienne se planter à quelques centimètres de moi, passant une de ses mains sur ma taille, m’obligeant à me rapprocher dangereusement de lui. Ses yeux vert pétillaient de malice et son sourire en coin ne m’annonçait rien de bon…

Tu étais déjà si envieuse de me revoir ma Misa-chan ?

Mes joues prirent une couleur rouge pivoine et mon cœur sembla s’envoler. Ce garçon était vraiment une boule de phéromone ambulante… Pendant quelques instants, je ne me rappelais même plus pourquoi j’étais venue le voir. Je secouais la tête afin de reprendre mes esprits et posait mes deux mains sur son torse, pour le repousser de toutes mes forces. Mais peine perdue, il s’accrocha encore plus à moi, faisant en sorte que je sois complètement à sa merci. Je restais un moment sans rien dire, le nez fourré dans son cou. Je pouvais sentir son odeur et les battements de son cœur, aussi fou que les miens… Bon dieu, qu’est-ce tout cela pouvait bien signifier ?

Usui, arrête avec tes bêtises et lâche-moi …
Je l’entendis rire et il passa une de ses mains dans mes cheveux, s’amusant avec une de mes mèches folles. Il se pencha pour me chuchoter ses mots à l’oreille, d’une voix suave qui me laissa toute chose. Moi qui croyais avoir ma chance cette fois…
Ma voix me sembla timide et hésitante.Chance de quoi, au juste ?
Il apporta la mèche avec laquelle il jouait à son visage et en huma l’odeur. J’en étais rouge de honte… il est vraiment barjo ma parole… De sortir avec toi, Ayuzawa.

Je ne sortis plus un mot après cette déclaration inattendue. Je savais bien qu’il était du genre à me taquiner mais là … L’amusement allait un peu loin. Je n’étais ni un jouet, ni un passe-temps et j’appréciais moyennement qu’il se paie ma poire avec ça. Surtout que… je savais très bien que mon cœur ne battait pas de colère pour lui. Idiote… un masque un jour, un masque toujours.

Je soupirais et tournais la tête vers le côté, afin d’être sûre de ne pas croiser son regard par inadvertance. Tu devrais arrêter de plaisanter avec ce genre de sujet tu sai… mais je n’eus pas le temps de finir ma phrase.
Je ne joue pas… quand finiras-tu par le comprendre ?

Son regard se fit ardent et j’eus l’impression d’être une enfant punie pour une bêtise idiote. Je baissais les yeux au sol et frissonnais. J’étais à la fois gênée et blessée par sa déclaration détournée. Pourquoi ne pouvais-je pas le croire ? Tout simplement car pour moi, les véritables sentiments ne se disent pas à la légère comme ça. Il jouait un rôle rien d’autre. Ce n’était pas la coqueluche du lycée pour rien… Il plaisait et il le savait… Je fis un mouvement brusque qui l’obligea à me relâcher. Je quittais le toit sans rien dire, sans même un regard pour lui. Et peu importe si je venais de le froisser… quelqu’un qui joue un rôle de toute façon ne peut pas être blessé… Il resta au même endroit sans rien dire lui aussi. Tans pis, j’avais une montagne de chose à faire de toute façon.

J'étais certainement ta princesse non ? Car tes yeux ne me quittaient plus. J'étais si heureuse...

mais le problème était là. Ce n'était qu'un compte de fée... crée par une petite fille bien trop imaginative...

 

Je ne savais plus vraiment où j’en étais… J’avais beau être sérieux et lui montrer de toutes les manières possible que je tenais à elle, elle finissait toujours par se refermer et me repousser. Je savais que sa haine envers les hommes jouait énormément dans ses sentiments, mais elle était plus que bornée. D’une manière ou d’une autre, je finirais bien pour lui faire cracher le morceau. Avec toutes ses réactions, elle ne pouvait pas être insensible à mes sentiments. Du moins, je l’espérais…

Les cours étaient finis bien trop tôt et bien entendu je n’y avais pas pointé le bout de mon nez. Avec ce qui s’était passé à midi avec Misaki, je doute qu’elle ait eu l’envie de me voir pendant les quatre heures de cours de l’après-midi. J’ai donc fini par faire la même chose que ce matin, autrement dit rien. Je passais le grillage du lycée peut avant la sonnerie de la fin des cours. En temps normal, Misaki restait dans la salle des élèves pour avancer son travail de présidente, mais le jeudi elle travaillait plus tôt et devait donc repousser son rôle de présidente. Elle filait toujours comme le vent après la première sonnerie afin de ne pas louper son train qui l’amènerait au Maid Latte. Je pris le temps de trainasser un peu en route, laissant le temps à Misaki d’arriver et de se changer. Mais après tout, était-ce une bonne idée ? Elle allait surement m’ignorer… Mais je savais aussi que si je n’allais pas vers elle, ce ne serait pas elle qui le ferait…

Je poussais la porte du Maid latte, découvrant Satsuki, la propriétaire, dans son costume de maid prête à accueillir les clients. En me voyant, elle me lança un sourire sincère et se montra plus détendue et naturelle, voyant qu’elle avait à faire à un client habitué.

Mon petit Usui ! Quelle belle surprise, cela fait longtemps qu’on ne t’avait pas vu. Elle virevolta dans sa tenue telle une étudiante
- Je ne pus m’empêcher de sourire face à cette boule d'énergie. Satsuki était une personne pleine d'entrain et une vraie mère poule pour toutes ses serveuses. Et puis, elle aimait sincèrement son travail et cela la rendait encore plus méritante. Oui, excusez-moi. J'avais certaines choses à faire ces temps-ci.
Je scrutais les environs, cherchant Misaki parmi les serveuses de service. Mais personne... Misaki n’est pas là ?
Satsuki fit la moue en m’entendant prononcer le vrai nom de Misaki et je secouais la tête pour m’excuser furtivement. Misa, si bien sûre. Elle m’indiqua la cuisine réservée aux employés d’une main. Entre.
Je m’avançais pour pénétrer dans la pièce quand j’entendis un bruit de talon frapper sur le sol. Aoi, le neveu de Satsuki, me scrutait un regard las sur le visage. Il portait d’ailleurs son déguisement de jeune idole avec sa perruque blonde et sa robe lolita. Qu’est-ce que tu lui as fais à la princesse ? Elle était d’une humeur … cette situation semblait le faire rire.
Satsuki attrapa son neveu par l’épaule et lui retira sa perruque. Aoi ! Je ne pense pas que cela te regarde. Et je t’ai déjà dis de ne pas t’habiller comme ça ici

Elle partit à la suite de son neveu pour lui retirer de force sa robe lolita. Ce garçon ne changerait jamais… Je sentis quelqu’un me lancer un regard noir et vis Hinata dans le fond de la salle. De quoi est-ce qu’il se mêlait lui encore… Hinata était l’ami d’enfance de Misaki et potentiellement mon rival. Bien qu’il ne soit qu’un pauvre shiba*¹ à côté de moi. Pauvre enfant… je soupirais, détournant le regard et entrait dans la cuisine afin de partir à la recherche de Misaki. J’allais affronter une tornade… je le sens…

 

*¹ - le Shiba inu, couramment appelé shiba, est une race de chien très courante au japon. Des petits chiens fidèles et protecteurs. J'utilise ce surnom car dans le manga Hinata est souvent comparé à un shiba inu et Takumi a un doberman.


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