Chapitre 1 - Kaichou wa maid sama

Et voilà le premier chapitre corrigé de Kaichou wa maid sama.
Oui je vous l'avoue, on ne l'attendait plus. Pardon pour cette attente interminable.

Beaucoup de chose à faire en même temps alors voilà *courbette*
Ce chapitre n'a pas beaucoup changé et je ne pense pas que les autres changent énormément.
J'ai écris cette fan fiction il y a peu... donc je suis encore dans le même "stade" d'écriture.
Il n'y a donc pas grand chose à modifier. Mais j'ai quand même rajouter pas mal de détails,

chose qui manquait cruellement dis donc... A bientôt pour le prochain chapitre !
Bisous tout doux :3

P.s : Je garde volontairement le fait d'écrire du point de vue de Misaki et de Takumi à tour de rôle,
j'aime bien changer de style et celui ci me plait bien. Je suis plus dans mes personnages.

{ PV Misaki }

Les choses ne pouvaient certainement pas être plus banales qu'aujourd'hui. C’était une journée ennuyante et sans grand intérêt. Même le temps semblait faire la tête. Mais j’avais tout de même un mauvais pressentiment.  À vrai dire... je me sentais un peu à l'écart des évènements, comme si on essayait de faire quelque chose dans mon dos, sans que je n’en sache rien. Pourquoi me demanderez-vous ? Je me posais exactement la même question... Et je n’étais pas certaine de vouloir en connaitre la raison.

{ Flash Back }

Mes premières craintes s'étaient fondées le matin même, à la maison. Je sentais une atmosphère étrange et pesante, chose pourtant rare chez la famille Ayuzawa. J’habitais avec ma mère et ma sœur cadette. Notre famille était certes petite, mais nous étions très soudés depuis le départ de mon père, chose dont je préfère éviter de parler... J'étais passé voir Suzuna, ma petite sœur, afin de grappiller quelques informations sur cette ambiance pourrie. Mais elle fit comme si elle ne remarquait pas ma présence. Et cette réaction étrange de la part de ma sœur me fit froid dans le dos… pourtant rien d’inhabituel n’était arrivé et personne n'avait fait de bêtises. En tout cas, pas à ma connaissance. Je croisais mes bras sur ma poitrine et m’adossait contre la porte de sa chambre, lui faisant bien comprendre que je ne partirais pas sans avoir une réponse. Il en était hors de question !

- Suzuna... que s'est-il passé à la maison pendant mon absence ? répétais-je en haussant la voix d’un cran.
- J’entendis un court soupire et Suzuna referma son livre d’un coup de main. Rien Onee-chan *¹ ? Qu'est-ce qui te faire dire ça ?

Ce qui me faisait dire ça ? Elle avait passé sa matinée à lire des revues pour jeunes filles, chose dont elle avait horreur en temps normal. Et surtout, je ne l’avais pas vu toucher à un seul de ses magasines de tirages au sort. Elle qui en était pourtant si accro… Je la vis se retourner sur son lit, mettant fin à notre dialogue visuel et je compris que je n’étais plus la bienvenue dans sa chambre. Je soupirais bruyamment, lui faisant bien comprendre que son comportement m’agaçait et refermait la porte, prenant la direction de la cuisine. Je pris une tranche de pain de la veille et le beurrait soigneusement afin de ne pas trop en utiliser. Et oui… dans la famille Ayuzawa rien ne se perdait et tout se comptait presque. L’argent ne coulait pas à flot… malheureusement. Je poussais un autre soupire, évitant de trop m’apitoyer sur mon sort. Après tout, cela pouvait toujours être pire. Je regardais l’horloge murale de la cuisine afin de constater qu’il n’était que six heures trente du matin. Maman ne devrait pas tarder à rentrer de sa garde de nuit. Elle en faisait trop… Elle avait toujours été de faible constitution et savait pertinemment qu’elle ne devrait pas cumuler autant d’heures de travail. Mais notre manque d’argent était si important, que nous n’avions plus le loisir de choisir nos actions. Mon petit travail et le sien ne suffisait pas à payer nos dettes et les dépenses de la vie courante… C’était si humiliant et désolant… Je ramassais ma vaisselle afin de la déposer dans l’évier et la laver rapidement, essayant à nouveau de gaspiller le moins d’eau chaude possible. J’appelais Suzuna afin qu’elle vienne également déjeuner, mais voyant son manque de réponse je soupirais et enfilais mes chaussures sans dit un mot. Après tout, elle commençait les cours une demi-heure après moi, elle avait encore largement le temps de manger. Je pris mon sac et mes clefs sur le buffet, remarquant une carte à l’attention de mon père… La banque… elle n’était pas ouverte et reposait sur le buffet en vrac avec une tonne d’autres papiers et publicités. Tans pis, je n’avais plus le temps de m’en préoccuper, il était temps d’aller en cours. 

{ Fin du Flash Back }

Je soupirais m'étalant à nouveau sur le bureau dans la salle des étudiants. J’étais comme à mon habitude arrivée bien avant les autres élèves, afin de pouvoir prendre au sérieux mon rôle de présidente des élèves. C’était une tache qui m’avait été accordé en début d’année et j’avoue que celle-ci me plaisait énormément. Je me sentais utile et importante. Et puis comme ça, je pouvais toujours garder un œil sur les garçons en proie aux frêles et jeunes filles de cette école. Le lycée Seika était une ancienne école pour garçon reconvertit il y a peu en un établissement mixte, d’où une grande majorité de garçons dans l’école pour une toute petite poignée de fille. Je terminais de signer un papier pour les prochaines élections de membres du comité et posais ma tête sur la feuille, me laissant quelques secondes de répits bien méritées. Cette histoire avec ma sœur me rendait folle. Je savais pertinemment qu’il se passait quelque chose et que personne ne voulait me mettre au courant… Mais bon sang qu'est-ce que ça pouvait être...

- Et bien Kaichou*²... Quelle pose élégante. Mal dormi ?
- Je relevais rapidement la tête tombant nez à nez avec la coqueluche du lycée… Usui...

Je soupirais finalement, détournant mon regard du sien. Qu'est-ce qu'il faisait là aussi tôt ? Il avait toujours le chic pour venir m’embêter celui là… D’ailleurs, tout le monde avait toujours le chic pour débarquer au moment même où je désirais rester seule. Mais je ne pouvais pas me mentir, j’étais plutôt contente de le voir. Etre seule avait ses mauvais côté aussi… Il s’avança pour venir s’assoir sur le bureau à ma gauche et sourit en voyant que je ne faisais aucun mouvement de recul. Je callais plus confortablement ma tête entre mes bras croisé, essayant le moins possible de lui montrer de l’attention. Ce gars était vraiment dérangé… Je le sentis gigoter à côté de moi.

- Le bureau n'est pas une chaise, lui clamais-je en grognant contre mes bras.

- Je l’entendis rire, ce qui eut pour effet de me taper sur le système. Ni un lit Ayuzawa.

Mon égo venait de se prendre une bonne claque… un point pour lui. Je me redressais rapidement sur ma chaise regardant dans fond de la salle. En temps normal, me chamailler avec lui suffisait à me changer les idées pour la journée, mais là … pas moyen de me faire oublier quoique ce soit. Et puis cette lettre commençait à me trotter dans la tête, j’aurais peut-être du l’ouvrir enfin de compte…

- Tu n'as pourtant pas de fièvre... quelque chose te tracasse Kaichou ?

J’eus juste le temps de pousser un cri et de le repousser aussi rapidement que je le pus. Cet idiot avait profité de mon inattention pour coller son front contre le mien, nos visages à quelques centimètres l’un de l’autre. Mon visage prit la couleur d’une tomate bien mûre et j’eus l’impression que ma température corporelle avait atteint le seuil maximum. J’entendis rapidement son rire enfantin et sentit mes mains me démanger fortement, si seulement je pouvais le baffer à cet instant même... Cet enfoiré osait se foutre de ma poire en plus…

- Espèce d'alien pervers... ma voix tremblait de colère, mais un peu de gène aussi je l’avoue…
- Je me fais simplement du souci pour toi Ayuzawa et puis je te l'ai déjà dis que tu es adorable quand tu piques une colère, son sourire sincère calma un peu mes ardeurs, faisant louper un battement à mon cœur.

Je sentis sa main dans mes cheveux, alors qu’il s’amusait à mes les caresser comme si j’étais son petite chaton domestique. Je ronchonnais, mais le laissait faire, sachant très bien que je finissais par dire quelque chose, sa prochaine action pour m’embêter pouvait être encore plus humiliante. Et n’allez pas vous imaginer que ses attentions me plaisent… loin de là… Il semblait si heureux avec son sourire aux lèvres que je ne pus que détourner le visage, légèrement gênée.

- Alors ? Qu'est-ce qui ne va pas Kaichou ?
- Rien... je ronchonnais à nouveau voyant qu’il ne laisserait pas tomber l’affaire.
- Pas besoin de sortir les griffes avec moi. Dis tous à ton maitre, Misa-Nyu ~

Il prit un air débile pour dire son Misa-Nyu et me lança à nouveau un de ses sourires à la Colgate total. Je repoussais sa main de ma tête et grognais contre lui, encore plus rouge que tout à l’heure. Là il avait dépassé les bords.

- Je ne suis pas un chat et tu n'es pas mon maitre Usui !! hurlais-je.

Et voilà, encore à rire pour un rien... qu'est-ce que cet alien pouvait-être stupide...

{ PV Takumi }

Je n'y pouvais rien. Elle était tellement mignonne et adorable avec son visage en feu et ses réactions de chaton rebelle. Elle ressemblait bien à Litch, il n'y avait pas de doute. Je continuais simplement de lui caresser les cheveux un moment lui souriant de mon plus beau sourire ravageur, elle finissait toujours par me pardonner quand je lui faisais ça. Ma Misa, au final ce n'était rien d’autre qu’un petite chaton en manque de câlins. Elle se releva rapidement, me lança un regard noir bien que ses joues soient rouge sang et se dirigea vers la porte la fermant assez bruyamment pour me faire croire qu'elle était fâchée. Mais je savais bien que c’était des bêtises… Son cœur ne faisait qu'un bond en me voyant et elle faisait simplement exprès de cacher ses sentiments à mon égard. Bon... il était temps d'aller en cours... enfin, peut-être. 

*¹ - Onee-chan veut dire Grande soeur en japonais.

*² - Kaichou veut dire Président en Japonais. C'est ainsi que les élèves surnomme la présidente des élèves.