Part. 6 - Undertale

Et voilà le dernier chapitre de mon bébé Undertale ♥ 

Merci à tous ceux qui m'ont consacré un peu de temps pour lire mes écrits. 

Je laisse beaucoup de "flou" avec une raison particulière :P 

Il se peut que je créer plusieurs One Shot en relation avec cette histoire. 

(Comme l'histoire de Grillby et sa femme, ou la rencontre de Frisk et Mark) 

Je suis loin d'avoir fini avec cette histoire croyez-moi ♥ 

Je vous bisoute tous ! 

Le lendemain, Sans avait pris soin d’accompagné Frisk jusqu’à l’école. Ils marchèrent tranquillement, main dans la main, dans les rues de la ville monstre discutant de tout et de rien. Arrivés devant les grilles du portail, Sans déposa un tendre baiser sur les lèvres de sa petite amie, lui souhaitant un bon courage pour sa journée de travail, avant de se téléporter au Grillby’s. Il n’allait peut-être pas le crier sur tous les toits, mais il pouvait bien dire la nouvelle à son petit frère et son meilleur ami, non ? Ce fut donc les mains dans les poches de son sweat bleu et un sourire au visage qu’il traversa la porte du Bar/Restaurant le plus connu de la ville. Il traina des jambes jusqu’au comptoir, saluant au passage les habitués du lieu qui l’interpellaient. Il s’installa à sa place habituelle face à Grillby et offrit un sourire digne d’une pub de dentifrice à son ancien ami. Celui-ci arrêta de frotter son verre avec son chiffon, arquant son sourcil de feu face au squelette. L’expression presque épanouie du plus vieux squelette était presque effrayante… Il avait l’habitude de plaqué un sourire neutre sur son visage, mais là c’était presque flippant.

 

- Et bien, on peut dire que tu es de bonne humeur Sans, remarqua Grillby en rangeant son verre dans le buffet derrière lui.

- Le squelette ne put s’empêcher d’accentuer son sourire, dévoilant une rangée de dents blanches quasi parfaites. Si tu savais Grill… si tu savais...

 

Le monstre de feu attrapa un nouveau verre dans l’évier pour l’essuyer, lançant un regard quelque peu curieux à son plus vieil ami. Son petit doigt lui disait que cette bonne humeur avait quelque chose à voir avec une certaine humaine… mais il était loin du compte enfaite. Il servit un verre de Ketchup à Sans, comme à l’habituel alors que celui-ci se tourna sur sa chaise pour saluer son petit frère qui faisait le service. Papyrus leva un bras en direction de son frère pour le saluer, avant d’accorder toute son attention à une femme lapin qui commandait un petit déjeuné. Papyrus nota le tout sur un calepin avant de venir vers Grillby, un grand sourire aux lèvres. Ce travail semblait vraiment lui plaire, du moins c’est ce qu’on lisait sur son visage. Il passa derrière le comptoir, collant la commande de la cliente sur le tableau pourvu à cet effet, s’attelant à préparer quelques tartines alors que Grillby s’occupait des boissons chaudes.

 

- Tu ne vas pas travailler Sans ? demanda Papyrus en déposant quelques viennoiseries sur le plateau, près des tartines parfaitement beurrées.

- Nan, je préfère largement voir les autres se tuer au travail, plaisanta-il faisant hurler son frère de rage.

 

Papyrus poussa un soupire de dépit, attrapant le plateau préparé avec soin et apporta la commande à la cliente, qui le gratifia d’un adorable sourire ainsi que d’un bon pourboire. Tous les clients étaient d’accord sur le sujet, Papyrus était véritablement le meilleur serveur de tout le village monstre et rien de mieux que de commencer une journée par son adorable sourire. Papyrus remercia la cliente, revenant vers Sans et Grillby afin d’aider le patron à nettoyer la vaisselle. Le plus jeune regarda son frère pendant quelque instant, sentant un frisson lui parcourir l’échine. Le sourire de Sans était véritablement troublant… On aurait presque dit qu’il allait sortit la pire blague du monde d’un instant à l’autre… Papyrus pria pour que ce ne soit pas le cas. Sans vida son verre de ketchup d’une traite, le posant sur le comptoir, ne se lassant de le faire tourner sur lui-même.

 

- Enfaite, j’ai un truc à vous dire. Grillby et Papyrus levèrent tous deux leur visage vers le petit squelette, qui sourit à nouveau comme perdu dans ses souvenirs. Le Sans d’autrefois n’est plus, je suis casé maintenant.

 

Grillby replaça délicatement ses lunettes sur le bout de son nez inexistant essayant de cacher quelque peu son air surpris, alors que Papyrus ouvrit la bouche ébahis face à la révélation de son frère. Si sa mandibule n’était pas rattachée à son crâne, elle aurait presque trainé par terre d’ailleurs. Le monstre de feu se racla la gorge afin de meubler ce moment gênant. Il savait bien que Sans et Frisk se courraient après depuis un moment, ce n’était plus qu’une question de temps avant de les voir ensemble. Pour dire vrai, il était plutôt dégouté de ne pas l’avoir remarqué avant que Sans le dise. Il déposa délicatement son verre et son chiffon sur le comptoir, servant un autre verre de ketchup à son plus fidèle client. Son crâne flamboyait d’un rouge pétillant, comme s’il souriait.

 

- Félicitation, Sans, s’exclama Grillby d’une voix neutre et pourtant emplie de sincérité. Tu as enfin su remarquer les détails qu’elle ne cessait de t’envoyer. Tu as pris le temps…

 

Le plus vieux squelette ne put s’empêcher de bleuir à la remarque de Grillby. Alors son ancien ami avait remarqué les sentiments que l’humaine avait pour lui depuis longtemps ? C’était quelque peu gênant. Sans lança un regard vers son frère, qui semblait figé dans le temps, les yeux grands ouverts et la bouche toujours pendante. L’information prenait-elle tant de temps à monter au cerveau ? Il ne put s’empêcher de penser que son petit frère ne changerait jamais. Il passa un bras sur son crâne, le posant sur le comptoir, faisant en sorte que le reste de la conversation ne soit plus qu’entre lui et Grillby. Les os de ses joues prirent une couleur bleue plus prononcée à mesure qu’il parlait d’une voix faiblarde.

 

- Et tu sais Grill… pour ce qui est du lien. Quand tu parlais de celui que tu entretenais avec Wathia, j’ai plusieurs fois penser que tu exagérais… avoua-t-il en se grattant nerveusement l’arrière du crâne. J’étais loin de m’imaginer que c’était possible d’être autant fusionnels…

 

Grillby resta immobile pendant quelques instants, alors que ses petites pupilles blanches derrière ses lunettes s’écarquillèrent soudainement. Sans et Frisk s’étaient liés ? Il était loin d’imaginer cela… Et puis son ami n’avait plus mentionné sa femme, depuis sa disparition et encore moins le lien qu’il avait entretenu avec elle. Grill lui avait raconté toute l’histoire un soir, quand la solitude et la peine l’avait submergé de trop. Le feu sur son crâne crépita, montrant qu’il était sincèrement heureux que son meilleur ami traverse le bonheur qu’il avait autrefois vécu avec la meilleure femme qu’il soit. Il posa sa main de feu sur la clavicule de Sans, faisant se redresser le squelette. Ils se fixèrent pendant quelques secondes, avant que Grillby ne resserre ses doigts sur l’épaule du squelette, un regard doux au visage.

 

- Je ne peux que te souhaiter éprouver le même bonheur que moi Sans, dit-il d’une voix emplie d’émotions.

- Sans lui sourit, réellement touché par son attention. Merci mon ami…

 

La conversation visuelle dura pendant encore quelques secondes, avant que Papyrus ne se reconnecte au monde réel, faisant sursauter Grillby qui retira sa main de l’épaule de Sans. Papyrus attrapa son frère par ses avant-bras avant de le secouer comme une vulgaire poupée de chiffon, plusieurs clients lancèrent un regard à cette étrange scène de ménage.

 

- QUOI ? hurla Papyrus, continuant de le secouer de plus belle. Comment ça casé ?

- Et bien, ce que veut dire ton frère c’est qu’il n’est plus célibataire, répondit Grillby à la place de Sans, vu que celui-ci ne pouvait dire quoique ce soit à cause des secousses du plus jeune.

- Papyrus arrêta de secouer Sans, croisant ses bras au-dessus de son sternum, déçu qu’on pense qu’il ne savait même pas ce que voulait dire être caser. Oui je le sais ça, grommela-t-il boudeur. Ce que je veux savoir, c’est avec qui ?

- Grillby soupira passant une main confuse sur son visage. Papyrus était-il vraiment aussi naïf ? Tu n’as vraiment aucune idée de qui cela pourrait être ?

 

Le plus jeune squelette prit le temps de réfléchir, posant une de ses phalanges sur sa bouche, lui donnant un air presque théâtral. Il était sûr que son frère n’aimait que les femmes, ça aidait déjà en retirant la moitié de la population. En femme... il y avait Toriel, mais non. Elle s’était remise avec Asgore et puis, elle était la reine, bien trop inaccessible pour son frère. Undyne, ce n’était même pas la peine d’y penser, tout comme Alphys. Papyrus se savait un peu à l’ouest, mais même lui avait remarqué l’amourette entre ces deux-là. Au final, elles n’avaient plus qu’à le remarquer elle-même. Il ne put s’empêcher de se dire que le grand Papyrus les aiderait peut-être un jour. Pour revenir aux femmes, il y avait Muffet… nan, bien trop étrange pour son frère. Tiens, Mettaton était-il un homme ou une femme d’ailleurs ? Maintenant qu’il se posait la question, il n’en avait aucune idée. Mais de toute manière, c’était impossible. C’était Mettaton quoi ! Au final, il avait ratissé toutes les personnes que son frère côtoyait sans arriver à mettre la main sur quelqu’un avec qui il aurait une relation particulière… Papyrus fit la grimace alors que Grillby leva les yeux au ciel, face à l’idiotie du plus jeune. À ce stade-là, c’était loin de n’être que de la naïveté.

 

- Tu es sûr que tu n’as oublié personne, Papyrus, demanda Grillby le fixant d’un air presque sévère accentuant ses paroles pour faire un déclic au plus jeune. Une jeune femme que pourtant tu connais très bien. Depuis qu’elle est toute petite.

 

Papyrus leva un doigt au ciel, trouvant enfin la réponse à la question. Il ouvrit la bouche, euphorique alors que les mots se turent avant même d’être sortis de sa gorge. Il fixa son frère les orbites grands ouverts laissant son index redescendre peu à peu. Il marmonna quelques mots incompréhensibles, alors que Sans virait au bleu indigo.

 

- FRISK ? hurla Papyrus n’en croyant toujours pas un mot, alors que Sans rabattit sa capuche sur son crâne, confirmant la question de son frère.

 

Papyrus resta quelques instants sans voix, tans dis que Grillby reprit un verre pour l’essuyer, se faisant la réflexion que Papyrus méritait une médaille cette fois.

 

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Frisk avait également décider d’en parler à ses parents adoptifs. De toute façon, ils finiraient bien par l’apprendre d’une manière ou d’une autre. Et puis, il valait peut-être mieux qu’ils le sachent de sa bouche, que de celle de quelqu’un d’autre. Elle prit une inspiration avant de tourner la clef dans la serrure, ouvrant la porte d’une main hésitante. Elle avait passé une bonne partie de la journée à l’extérieur et avait prévenu ses parents qu’elle ne serait pas là pour le diner. Mais elle savait pertinemment que Toriel et Asgore ne se couchaient jamais avant qu’elle ne soit rentrée… Elle rentra tout de même dans le couloir sur la pointe des pieds, au cas où ses parents auraient changé leurs habitudes et rangea sa veste sur le porte manteau. Elle quitta ses chaussures ainsi que son sac à main avant de tourner la tête vers la salle à manger où une faible lumière la prévenait que ses parents étaient encore éveillés. Elle entra dans la pièce à tâtons, découvrant une Toriel sur le sofa, ses lunettes de lecture sur le museau alors qu’elle dormait à poings fermés. Frisk sourit à ce tableau émouvant de sa maman aimante et s’avança à petit pas, la secouant légèrement pour la réveiller. Toriel se réveilla en sursaut, avant de poser son regard sur sa fille, qui s’adoucit immédiatement. Elle laissa son corps encore endormi s’installer à nouveau sur le canapé, alors qu’elle passait une patte sur ses yeux embués.

 

- Tu ne devrais pas t’endormir ici, maman, clama Frisk d’une voix douce.

- Je lisais une page en t’attendant, mais j’ai dû m’assoupir, expliqua Toriel en interrompant un bâillement qui se formait, posant sa patte sur son museau.

 

Frisk ne put s’empêcher de trouver les mimiques de sa mère absolument adorable, alors que celle-ci retira ses lunettes le déposant sur la table de lecture, en même temps que son livre. Frisk lança un regard dans la pièce à la recherche d’Asgore, alors que Toriel leva un sourcil croisant les pattes sur sa poitrine. Elle connaissait trop bien sa fille pour ne pas s’en rendre compte…

 

- Tu avais quelque chose à nous dire mon enfant, demanda Toriel d’une voix sage faisant sursauter sa fille à sa question soudaine.

- Frisk ne put s’empêcher de s’empourprer joignant ses mains d’un geste timide, Et bien… oui… mais je pense que cela peut attendre demain…

 

Toriel lui lança un regard doux et aimant, avant de tapoter deux fois sur ses genoux invitant sa fille à s’y installer. Frisk la regarda plusieurs fois, se demandant ce que sa mère avait en tête. Elle n’avait plus l’âge pour aller sur ses genoux… Ce n’était plus comme quand elle avait dix ans et qu’elle passait les après-midis sur les cuisses potelées de Toriel à écouter des belles histoires, souvent inventées par la maman chèvre. Elle ne put s’empêcher de sourire avant de s’installer délicatement sur sa mère, pour ne pas lui faire mal. Après tout, peu importe son âge, elle savait pertinemment qu’elle resterait à jamais sa petite fille. Toriel referma ses bras sur le corps mince et fin de sa fille, alors que celle-ci posait sa tête dans la nuque de Toriel, se laissant bercer par les battements de cœur de sa mère.

 

Elle aurait pu rester ainsi pendant des heures, se laissant peu à peu porter dans les bras de morphée entourée par cette aura protectrice et aimante qu’elle appréciait tant. Mais elle savait qu’elle avait commencé une discussion avec Toriel et que sa mère était du genre à vouloir aller au bout des choses. La reine caressa le bras nu de sa fille d’un geste affectif, lui attribuant un sourire encourageant et sincère.

 

- Je t’écoute mon enfant.

- Frisk titilla ses doigts entre eux, ne sachant pas comment elle devait amener la conversation. Et bien… Oh et puis, il n’y avait pas quarante façons de le dire. J’ai trouvé quelqu’un avec qui je souhaite faire ma vie, maman.

 - Toriel stoppa ses frictions sur le bras de sa fille, son sourire s’étirant sur son museau. Elle était déjà au courant, les mamours de sa fille à la grille de l’école n’étaient pas passées inaperçues. Et qu’en penses donc ce petit ami ? demanda la reine dans le plus grand calme.

- Frisk porta sa main à sa poitrine, jouant inconsciemment avec son collier. Je pense qu’il ressent la même chose. Pour dire vrai, elle en était persuadée depuis qu’ils étaient liées. Mais c’était peut-être trop intime pour le dire à sa mère…

- Toriel enserra sa fille dans ses bras, posant sa tête sur celle de son enfant, la câlinant de plus belle. Je suis certaine que tu as très bien choisie cette personne, Frisk. Et je suis persuadé qu’elle s’occupera très bien de toi. Il n’y a rien de plus gratifiant pour un parent de voir son enfant épanoui, suivre une vie seine et remplie de bonheur.

 

Frisk fut touchée par les paroles de sa mère, serrant les pattes de la reine contre son cœur, laissant sa tête aller contre le buste réconfortant et chaud de cette maman si protectrice et douce. Elle sourit de plus belle, heureuse. Elle n’aurait jamais pu rêver d’une meilleure vie… Asgore sourit à cette scène attendrissante, sa brosse à dent encore en bouche, alors qu’il restait caché dans le couloir sombre et silencieux. L’étreinte entre mère et fille dura encore quelques instants, avant que Toriel ne se recule un sourire aux lèvres, posant une patte sur le crâne de son enfant adoptif.

 

- Par contre, si Sans avait l’amabilité de venir nous rejoindre, je lui en serais reconnaissante, dit-elle amusée alors que Frisk ouvrit la bouche ébahie face à sa tirade. Si tu as décidé de nous en parler, il est certainement au courant. Et le connaissant, il ne doit pas être très loin à guetter.

- L’humaine baragouina quelques mots, les yeux toujours exorbités. Comment … ?

- Comment je le sais ? termina Toriel en répondant à la place de Frisk. Elle posa une patte réconfortante sur le visage fin de sa fille. Je ne t’ai peut-être pas conçue, mais je t’ai élevée Frisk. Et une mère sait tout, surtout le plus grand amour de sa fille depuis fort longtemps. Frisk devint aussi rouge qu’une tomate en entendant cela, alors que Toriel riait gentiment de sa réaction. Et puis, quand on veut rester discrets, on ne s’embrasse pas devant la fenêtre de mon bureau.

 

Frisk vira au rouge cramoisi, alors qu’elle enfouissait sa tête dans la nuque de sa mère, qui ma foi semblait trouver cette situation tout à fait cocasse. Toriel rit, passant son bras autour de Frisk pour la serrer contre elle. Le salon devint nettement moins sombre, une lueur bleue émanant d’en face des deux femmes, laissant apparaitre quelques secondes plus tard un Sans amusé, les mains dans les poches de son sweat. Frisk lança un regard à son petit ami en grimaçant de rage.

 

- Et ça te fait rire ? marmonna-t-elle en se cachant à nouveau. Elle n’eut que pour réponse un sourire encore plus amusé et un haussement de clavicule de la part du squelette.

 

Sans posa ses pupilles sur la reine qui lui sourit gentiment, lui envoyant un salut silencieux, qu’il répondit par un haussement de tête. Ils étaient amis depuis longtemps, ils n’avaient plus besoin des paroles pour se comprendre. Toriel se laissa bercer par mes battements de cœur humain de sa fille, fermant les yeux pendant quelques instants. Elle était heureuse pour sa fille, mais la maison sans elle serait surement bien triste et silencieuse. C’était cela la tâche la plus dur d’un parent, laisser son enfant partir du nid après tant d’années. Elle rouvrit ses yeux sombres, les posant délicatement sur Sans, un simple sourire au museau. Elle laissa une patte courir le long des cheveux de Frisk, d’un air distrait.

 

- Prend bien soin de ma fille Sans, murmura-t-elle la gorge serrée d’émotion.

- Sans prit un air plus sérieux, secouant le crâne affirmativement. Promis, Tori.

 

Encore une fois il lui faisait une promesse, chose qu’il ne supportait pas. Et cette fois encore, il savait que pour cette parole, il y consacrerait toute sa vie.

 

Sans sursauta en sentant une grande patte griffue lui agripper la clavicule gauche. Il tourna le crâne d’un air peu rassuré jetant un coup d’œil à la patte blanche qui venait de serrer plus fortement son épaule. Il releva le visage, croisant celui du roi un rictus assez spécial sur le museau. Il semblait vouloir montrer un sourire et pourtant le coin de ses lèvres tremblait d’énervement. Le squelette sentit des frissons peu agréables lui parcourir l’échine, bien que le roi en short, torse nu et une brosse à dent dans la main libre n’avait rien de très intimidant.

 

- Et bien Sans… ma plus précieuse sentinelle… grogna-t-il d’un air semi amical.

 

Sans ne put s’empêcher de penser qu’après tout, il était la seule sentinelle de toute la garde royale.

 

- Et si nous allions parler d’homme à homme de tout cela, clama le roi d’un sourire forcé en retournant le squelette pour le faire avancer dans le couloir.

- Euh… bien sûr votre majesté… marmonna le squelette en se faisant trainer par le roi.

 

Il lança un regard suppliant à Frisk et Toriel, qui ne purent s’empêcher de rire à cette scène plus que comique.

 

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Le temps passait tranquillement, jour après jour, chacun suivant le destin qu’il s’était lui-même tracé. Sans et Frisk vivaient à présent ensemble, dans une charmante maison non loin de leur ancienne demeure respective. Dogamy et Dogaressa avaient enfin réussi à avoir le petit chiot qu’ils attendaient depuis si longtemps, faisant pleurer Frisk de joie quand ceux-ci lui avaient demandé d’être la marraine du petit monstre canidé. Le jour où nous nous trouvions était également évocateur d’une très bonne nouvelle. Une nouvelle qui ne prit personne au dépourvu, mais qui laissa tout de même tout le peuple des monstres fou de joie. Tout le monde s’était réuni dans le salon de la maison de Toriel pour célébrer ce jour heureux. La demeure du roi et de la reine était devenue peu à peu le lieu principal pour les célébrations après le départ de leur fille adoptive. Tout le monde discutait gaiment dans le salon, attendant avec impatience l’arrivée des jeunes mariées. Quand la poignée de la porte d’entrée tourna sur elle-même, tous les invités se turent, tournant leur visage à l’unisson vers la scène principale.

 

Undyne et Alphys entrèrent, main dans main, vêtues de magnifiques habits de cérémonie. Alphys portait une splendide robe blanche à froufrou décorée d’un ruban de soie rose pâle, de petites chaussures blanches, un tour de cou blanc ivoire orné d’une splendide rose blanche ainsi qu’un headband assorti. Undyne, elle, était magnifique dans un costard blanc uni extrêmement féminin. Sa cravate était du même rose pâle que les décors de la robe de sa nouvelle femme. Elle portait des mocassins blancs à talon et son éternel cache œil avait changé de couleur pour être du même blanc que son costume. Elle avait par ailleurs attaché ses cheveux de sa longue queue de cheval rouge habituelle, mais ils étaient magnifiquement parsemés de plusieurs fleurs blanches, rappelant les ornements d’Alphys. Les deux jeunes mariées entrèrent dans la pièce, un splendide sourire aux lèvres chacune épanouies pour le plus beau jour de leur vie. Mettaton se jeta au cou de sa créatrice, les larmes aux yeux clamant haut et fort qu’Alphys n’avait jamais été aussi belle. Tout le monde félicita le nouveau couple d’une accolade amicale ou d’un baiser sincère.

 

La journée se passa dans la bonne humeur, où tous purent profiter du banquet que la mère chèvre avait préparé pour ce grand jour. En fin de soirée, les invités se regroupèrent en petit comité, composé des amis intimes des épouses. Asgore distribua une coupe de champagne à tous pour porter un toast à Alphys et Undyne. Tous participèrent avec plaisir, levant leur verre de bon cœur à l’amour des deux femmes. Alors que tout le monde porta le verre de champagne à leur bouche, Frisk resta inerte un simple sourire aux lèvres, déposant le verre non entamé sur la table. Papyrus fut le seul à le remarquer se rapprochant de sa belle-sœur pour l’interroger en chuchotant.

 

- Tu n’aimes pas ça Frisk ? Le champagne ? Tu veux que je le boive à ta place ? demanda Papyrus à l’oreille de l’humaine.

- Elle ne put s’empêcher de rire à la remarque de Papyrus. Si tu le veux Papy, je te le donne avec plaisir. Je préfère éviter d’en boire pour l’instant, termina-t-elle en souriant.

 

Papyrus ne réussit pas à comprendre où elle voulait en venir, attrapant juste le verre de sa belle-sœur pour l’ingurgiter d’une traite. Il aimait bien ça lui, le champagne. Tous deux se tournèrent vers Undyne et Alphys qui semblaient avoir entamé un discours de remerciement très touchant, car tout le monde semblait au bord des larmes. Frisk écouta ses deux meilleures amies avec plaisir, la larme à l’œil pendant quelques minutes, quand elle sentit sa tête tournée et son ventre se tordre de douleur. Pas maintenant… Elle fit quelques pas en arrière, essayant de rester le plus discrète possible avant de se faufiler dans les escaliers donnant à l’étage, pour atteindre une destination bien précise.

 

Undyne et Alphys terminèrent leur discours toutes deux larmoyantes, alors que tous les applaudissaient de bon cœur. Sans tourna la tête vers sa compagne, remarquant qu’elle ne se trouvait plus derrière lui. Il sentit au fond de lui qu’elle n’était pas loin et pourtant son âme semblait souffrir d’un étrange mal de ventre. Il lança un regard dans la pièce, quelque peu inquiet.

 

- Quelqu’un a vu Frisk ? demanda-t-il alors que les invités cherchèrent eux aussi l’humaine du regard.

- Elle doit être malade, parce qu’elle n’a même pas voulu de son champagne tout à l’heure, clama Papyrus s’enfilant une septième coupe de champagne.

- Malade … ? répéta Mettaton d’un air dramatique.

 

Toriel lança un regard à Asgore, qui sembla pétrifié. Ses yeux sombres rencontrèrent ceux de Grillby qui sembla serein et étrangement heureux de cette soudaine maladie. Toriel lui répondit également par un sourire. Seuls les grandes personnes ayant déjà passés par cet instant, avaient dû faire le déclic.

 

Sans décida de monter à l’étage, où l’âme de son aimée semblait se trouver. Il trouva Frisk dans la salle de bain, la tête dans la cuvette alors que son estomac semblait se vider de son contenu, enfin du peu qu’il contenait. Il s’approcha de l’humaine, posant une main tremblant sur le crâne de sa femme, ayant comme l’impression qu’il pourrait la briser en l’effleurant. Frisk sursauta, redressant précipitamment la tête ce qui déclencha un nouveau haut de cœur encore plus violent que les précédents.

 

- Frisk… tu te sens mal, princesse ? susurra Sans en caressant la nuque découverte de l’humaine.

- Elle secoua la tête négativement, cherchant à tâtons le bouton de pression de la cuvette pour tirer la chasse. Elle se retourna s’asseyant à même le sol, le dos contre la porcelaine froide de la cuvette. Non, tout va bien.

 

Le squelette sembla paniquer intérieurement. Il avait bien remarqué que Frisk semblait plus fatiguée depuis quelques temps, qu’elle mangeait de trop ou au contraire perdait complétement l’appétit. Elle était d’ailleurs assez irritable, comme quand elle possédait ces choses humaines qu’elle appelait ses règles. Mais elle avait dit que tout allait bien, alors Sans n’avait pas insisté. Mais maintenant elle vomissait… ce n’était clairement pas rien ! Elle pourrait peut-être utiliser ses récents pouvoirs guérisseurs sur elle-même ? Ceux qu’elle avait gagné quand elle s’était liée à lui et qu’elle avait bénéficier de la moitié de son âme, de sa magie. Par ailleurs, était-ce pour cela qu’elle était malade ? Si en même temps que tout cela, en ayant acquis une part d’âme monstre, en plus de ces quelques années supplémentaires de vie, elle avait également hérité de leur fragilité ? Sans ne pourrait jamais se le pardonner… Il agrippa sa bien-aimée par les épaules, ses pupilles blanches emplies d’une frayeur immense.

 

- Tout ne va pas bien, Frisk ! Tu es malade, c’est ça ? Tu as attrapé une maladie humaine et tu ne veux pas m’inquiéter, comme à ton habitude. C’est ça ? demanda-t-il d’une voix faible et tremblante, imaginant déjà le pire. Tu ne peux pas te soigner ? Dis-moi que tu le peux… souffla-t-il faiblement.

- Frisk posa une main sur l’os frais de la joue de son compagnon de vie, lui attribuant un sourire rassurant. Je ne peux pas, Sans. Le squelette serra les dents alors que son regard sembla fuir celui de l’humaine. Elle redressa son crâne pour l’obliger à la regarder. Je ne peux pas me soigner car je ne suis pas malade idiot.

 

Elle releva sa main libre vers le visage de Sans. Au creux de sa paume, son âme rougeâtre voltigeant calmement entourée par l’auréole d’union bleue du squelette. Au centre du cœur, on pouvait distinguer deux petits ronds violets pulser à l’intérieur de l’âme de l’humaine. Les orbites de Sans s’ouvrirent en grands, de même que sa bouche alors qu’il agrippa avec précaution l’âme de sa femme. Il fixa le cœur pendant plusieurs minutes, l’air ébahis alors qu’il commençait peu à peu à comprendre. Il n'avait peut-être aucune notion des effet secondaires sur les humains pour ce cas-là, mais ça... il savait pertinemment ce que ça représentait. Il lança un regard à Frisk avant de baisser à nouveau ses pupilles vers l’âme. C’était pour cela qu’il ne distinguait plus aussi bien l’âme de Frisk ? Qu’il n’arrivait plus à aussi bien percevoir ce qu’elle ressentait ? Car en elle, au fond de son âme, commençait à prendre forme deux nouveaux êtres. Deux… enfants…

 

- Sans sentit les coins de ses orbites s’humidifier alors que ses phalanges tremblaient d’émotion. Ce n’est pas vrai… murmura-t-il en fixant les deux ronds violets comme si tout ceci n’était qu’une illusion.

- Et bien si, dit Frisk en riant.

- On va être parents… clama Sans comme pour réussir à le croire lui-même.

 

Au même moment, Undyne et Alphys avaient grimpés les marches pour voir l’état de leur meilleure amie. Elles stoppèrent à la dernière marche en entendant Sans, se lançant un regard surpris avant qu’Undyne ne court vers eux telle une fusée. Elle attrapa l’humaine dans ses bras, la soulevant du sol telle une plume et la serra tendrement contre elle.

 

- OH MON DIEU, hurla Undyne essayant de contrôler la force de son câlin sur Frisk. 

 

Elle tourna sur elle-même, Frisk dans ses bras se retint difficilement de vomir sur la jeune mariée. Le monstre poisson la reposa au sol, alors que Sans accourut pour la rattraper avant qu’elle ne s’écroule au sol. Déjà que les nausées n’aidaient pas, si Undyne lui donnait le mal de mer en plus… Au cri d’Undyne, tout le reste des invités étaient montés à l’étage. Toriel ouvrait la marche, suivit de près par son mari et Grillby. Mettaton, Naptstablook, Muffet et Papyrus les suivaient de près. Toriel s’approcha de sa fille, l’enserrant dans ses bras en même temps que Sans, les larmes aux yeux. Asgore sourit les larmes emplissant son visage, il ne cessait de mentionner qu’il allait être grand père. Muffet, Grillby, Blooky et Mettaton sourirent en félicitant les futurs parents. Alors que Papyrus eut des étoiles aux yeux face à la nouvelle.

 

- Ça veut dire qu’on va encore boire plus de champagne, demanda Papyrus d’une voix pompette.

 

Tous ne purent s’empêcher de rire en se disant que ce serait la dernière fois qu’ils laisseraient Papyrus boire autant. 

 

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Les enfants regardèrent Papyrus, les yeux remplis d’admiration, heureux d’avoir eu le droit d’entendre un récit de vie de leurs parents. Lynn imaginait sans mal de son esprit enfantin ses mamans au jour de leur mariage, bien que ce terme soit un peu flou dans l’esprit de la petite. Sue et Kei, eux, avaient adorer entendre comment leur père et tous les autres membres de leur famille avaient appris leur existence. Papyrus rangea les feuilles de papier vierges dans une pochette, alors qu’il remettait les crayons à leur place dans un pot en terre cuite. Les enfants l’aidèrent docilement alors que le baby-sitter d’une soir lançaient un regard vers l’horloge murale : minuit passée. À peine ses pupilles avaient-elle quittées l’axe de l’horloge, qu’une clef se fit entendre dans la serrure de la porte d’entrée, ouvrant celle-ci tranquillement, comme si quelqu’un se doutait que tout le monde serait peut-être en train de dormir. Sans entra dans la pièce suivit de près par Frisk, Undyne et Alphys. Les trois femmes parlaient ensembles à voix basse avant de remarquer tout le petit monde assis en tailleur sous la table basse. Undyne croisa ses bras au niveau de sa poitrine, un faible sourire aux lèvres alors que sa position semblait trahir un certain mécontentement vis-à-vis du fait que sa poupée soit encore réveillée à cette heure si tardive. L’enfant se hâta de se remettre sur ses petites jambes avant de courir vers Alphys, qui l’enserra dans ses bras avant de la porter. Sue courut également vers sa mère, enlaçant les jambes de celle-ci alors qu’elle calait sa tête dans ses jupons. Frisk passa une main dans les cheveux fins de son enfant, caressant sa chevelure avec tendresse.

 

- Maman, l’accueillit-elle un immense sourire aux lèvres.

- Bonsoir mon cœur, répondit-elle continuant de caresser le crâne de sa fille.   

 

L’enfant sourit avant d’enlacer également les fémurs de son père, qui lui attribua un geste tendre. Sue embrassa Undyne et Alphys qu’elle n’avait pas vu de la journée, alors que Kei lança à tous un salut plus timide et discret. Les femmes prirent place sur le canapé en velours vert, Lynn s’endormant peu à peu contre la poitrine de la scientifique alors que Sans s’installa auprès de son fils, sous la table basse. Il posa ses phalanges sur le crâne crème de son fils qui rougit quelque peu, souriant au geste affectif de son père. Le petit squelette continua de dessiner sur sa feuille, sans prendre la peine de regarder son père. Sue s’installa sur les genoux de sa mère, se blottissant contre le corps chaud et douillet de celle-ci, alors que Frisk passait ses bras autours du corps frêle de son aînée de quelques minutes.

 

Sans lança un sourire à son frère cadet qui lui répondit de la même façon. Il laissa ses pupilles parcourir les dessins sur la table, reconnaissant sans mal certain de ses portraits, de même que ceux de Frisk, Undyne, Alphys et Papyrus. Il prit en main un dessin représentant le jour du mariage des deux femmes monstres, le même jour que celui où il avait appris que leur famille serait bientôt plus grande, plus épanouie. Il sourit à ses bons souvenirs avant de reposer la feuille de papier sur la table basse.

 

- Alors quel programme vous a concocté votre oncle pour aujourd’hui ? demanda Sans en fixant son fils qui continuait de dessiner.

- On a joué à l’étage l’après-midi avec Toby, commença le petit monstre en lâchant son crayon. Puis on a mangé des spaghettis et on a regardé la télévision.

- Sans acquiesça à chaque phrase de son fils, attentif à sa réponse avant que Sue ne se redresse sur les genoux de sa mère pour prendre la parole. Puis on a eu le droit à plein d’histoire, déclara-t-elle folle de joie.

- Des histoires ? releva Sans en haussant l’os de son arcade sourcilière.

- Sue répondit affirmativement de la tête d’un air enjoué, Oui pleins même ! Tonton nous a raconté votre vie quand vous êtes sortis de là où faisait pas beau. Puis il a raconté la fête Pyjama, le mariage de tata Alphys et marraine Undyne puis même comment papa a su quand Kei et moi on était dans le bidou de maman.

 

Sans lança un regard perplexe à son frère alors que Frisk, Undyne et Alphys semblaient prêtes à éclater de rire. Il se doutait que Papyrus n'avait pas raconté l’histoire dans les moindres détails, enfin… il l’espérait. Connaissant son frère, il n’était jamais au bout de ses peines.

 

- Tonton n’a juste pas voulu nous raconter comment vous êtes tombés amoureux, dit-elle boudeuse en regardant sa mère qui rougit quelque peu à sa question.

 

Une bonne partie de cette histoire n’était pas à raconter aux enfants, alors elle était bien contente que Papyrus ne soit pas au courant de tout cela. Frisk caressa la joue de sa fille, qui se cala à nouveau dans les bras de sa mère, empiétant un peu sur les jambes de sa marraine, qui l’accueillit avec plaisir. Undyne les taquinait mais elle adorait ses petites fripouilles, surtout Sue et son entrain.

 

- Un jour, quand tu seras plus grande mon cœur, chuchota Frisk en souriant à son enfant, qui semblait toujours un peu boudeuse mais qui accepta la proposition de sa mère en secouant la tête.

- Sans sourit d’un air joueur en regardant son frère, avant de s’étendre sur le tapis de salon s’étirant paresseusement. Et bien, votre oncle a dû vous endormir avec ses histoires Os-omente. Le visage de Papyrus devint rouge de colère à la mauvaise blague de son frère, mais surtout à sa critique. Tout le monde sait que dans la famille squelette, c’est moi qui suis le plus doué pour narrer une histoire.

 

Après tout, avec Papyrus il avait eu de quoi s’entrainer durant toutes ses années. Son petit frère n’arrivait pas à dormir sans une histoire et ceux jusqu’à un âge bien avancé. Était-ce une façon de compenser l’absence de leurs parents ? Il n’en savait rien mais Sans avait toujours mis toute son âme à s’occuper de son petit frère, comme il l’avait fait à l’arrivé de ses deux petits monstres. Le plus vieux squelette ferma les orbites se remémorant des souvenirs qui semblaient venir de la préhistoire et les rouvrit en sentant un poids au niveau de sa cage thoracique. Sue venait de se coucher sur son père, un grand sourire illuminant son visage et les yeux pétillants. Si cette enfant n’avait pas ses yeux squelettiques et la peau blanche, Sans aurait pu penser qu’il avait traversé une nouvelle timeline, revenant au temps où Frisk lui quémandait une histoire. Il renversa sa tête en arrière, croisant le regard de sa femme qui discutait calmement avec Undyne et Alphys. Tout ceci n’était pas un rêve, il le vivait vraiment, ici et maintenant.  

 

Il enserra le corps de sa fille contre lui, croisant ses pupilles blanches avec celles de Sue, qui prit une teinte bleutée au regard si tendre de son père. Il laissa ses phalanges caresser le dos de son enfant d’un geste répétitif et attendrissant. Il ouvrit les dents laissant sa voix en sortir, portée par le vent tel le son d’un piano mélancolique.

 

- Il était une fois, un squelette capable de traverser le temps et l’espace. Il cherchait sans cesse quelque chose ou quelqu’un, avec l’impression que son âme était incomplète, voire déchirée. Il ne souhaitait qu’une chose, tenir au creux de ses mains quelque chose qui en valait la peine, quelqu’un à chérir, à protéger…

 

 

Sue sourit en calant sa tête sur les vertèbres thoraciques de son père, se laissant bercer par la voix protectrice de son paternel. Tous sourirent en entendant Sans débuter son récit, le récit d’une vie épanouie. Celle de leur vie. 

 

FIN

 


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Commentaires: 3
  • #1

    Hanna (mardi, 18 juillet 2017 10:59)

    Papyrus toujours deux de tense voir meme trois hahaha On dirait toi tiens mouahahahah Enfin quoi que la c’est plutot idiot XD « Mais avec qui ? » Euhhhh il ma tué !

    Ils s’inquiète tous alors que j’étais la ‘enceinte, elle est enceinte. Mais oh elle est enceinte vous etes con ou quoi ? PUTAIN ENCEINTTTTEEEEE »

    Et puis payrus avec son champagne xDDD pour ça qu’il est a coté de la plaque, son cerveau baigne dans le champagne XDDDDD

  • #2

    Hanna (mardi, 18 juillet 2017 11:01)

    Bon voilà fin de la fiction, je vais voir ce que tu vas nous concocter après hihi enfin j'ai vu que tu allais terminé Maid Sama, faudrait que je relise tout aussi depuis le temps XDDDD

    Et qu'on reparle de notre fiction :p

    Oui je suis chiante je peux pas dire tout dans un commentaire XD

  • #3

    Ayumi (jeudi, 20 juillet 2017 17:49)

    :OOOO Tu m'as démasquée ! J'avoue être enfaite comme Papyrus ahahah xD Il est tellement génial que veux-tu ♥
    Toi aussi t'avais la réaction en mode tu gueules ? XD Mais les pauvres ils sont pas humains, ils peuvent pas savoir comment réagit une femme enceinte x) Laisse leur le bénéfice du doute mdr
    Papyrus et le champagne, ça par contre c'est complètement moi ! xP
    Merci d'avoir lu la fan fiction ma belle ! Oui je vais reprendre MM quand mon mal de crâne aurait un peu diminuer... ><"
    Ouais faut qu'on voit notre fiction tiens ♥
    Je te bisoute vilaine !